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Le récit

Arriver au printemps nous a raffraichi après les grosses chaleurs japonaises - passer de 40° à 26°.

Nous avons mis le pied sur le sol australien à 7h00 du matin ce mercredi 1er septembre, j'ai eu une tendre pensée pour vous les filles de Brindas( elles se reconnaîtront)car vous étiez encore dans les bras de Morphée, avant de vous retrouver.
Nous sommes dans le Queensland, notre itinéraire: Brisbane, Cairns en passant par la côte et les parcs nationaux. Puis le centre vers Uluru pour finir par Sydney.
Il fera 26° aujourd'hui dans la journée et nous sommes encore en hiver. Cela nous change des 40° du Japon. Nous sommes dans l'hémisphère sud et nous n'avons pas vérifié si l'eau tourne dans l'autre sens.
Nous restons deux jours à Brisbane, ville du Queensland ( voir la présentation de l'Australie) le temps de s'organiser, de prendre nos repères, récupérer le camion-camping et tracer la route.
Brisbane, cela nous change du tout au tout, grands espaces même si nous sommes en ville. Nous sommes dans un backpackers ( genre auberge de jeunesse, vu notre âge cela nous rappelle de bons souvenirs).  C'est une ville fort agréable où nous circulons en bateau!!
5h00 du soir tout est fermé , 6h00 le soleil est couché, 9h00 tout est éteint les gens dorment. Par contre 7h00 tout le monde est debout depuis longtemps, ils ont déjà petit-déjeuner, fait une heure de sport et prêts pour la journée qui se termine de ce fait de bonne heure. Ils sont assez cools, et c'est tout le temps ainsi. Cela n'empêche pas des personnes enveloppées et même très très enveloppées. Ils ont environ 4 semaines de vacances et peuvent s'organiser comme ils peuvent, nous ne savons pas si c'est une généralité mais c'est ce que différentes personnes nous ont rapporté.
Nous rencontrons deux jeunes qui sont en Australie depuis janvier pour un an, ils cherchent des petits boulots et ont beaucoup de mal, les Australiens embauchent plutôt de la main – d' oeuvre venue d'Asie et qui leur revient moins cher et ont établi un quota de jeunes venu d'Europe. Ceci quelque soit le travail ( ramassage de fruits, entretien, service à la personne, serveur dans bars et restaurants..) Charles et Aurélie ( ces 2 français)  nous ont même cité une ville où 2000 français attendent un job. Le rêve australien après le rêve américain.
En roulant, tout nous fait penser aux Etats - Unis, l'agencement des villes, le style des maisons, les passages à niveau et les très longs trains, l'uniforme des collégiens et écoliers et leur car de ramassage, les pharmaciens qui font plutôt penser à des épiciers qu'à des gens de la médecine
Par contre leur accent ! Bonjour ! Pourtant il me semblait que nous parlions bien anglais, on s'était habitué à l'anglais des Mongoles, à « l'anglais » des Coréens et des Japonais mais là certes ils parlent anglais mais avec un accent!!! Nous nous mettons à deux pour comprendre puis parfois on leur demande de répéter.
Ce sont des personnes très cools, très communicatifs, très abordables, ou plutôt ce sont eux qui nous abordent très facilement.
Après Brisbane, 2 jours sur l'île Bribie, dans un camping où il n'y a que des retraités, sympas mais le temps est mi ensoleillé les plages belles, dans la « banlieue » toutes les maisons ont un accès à l'océan avec un bateau qui attend, quelle vie!!!
Noosa (cormoran) dommage qu'il pleuve, mais cela nous permet de faire deux grandes ballades près de la côte où nous voyons des dauphins et dans la forêt.
Rencontre avec les baleines
Hervey bay: alors là.....Moment magique, inoubliable: les baleines à bosses ( voir la page de Johan pour le côté technique). Je pensais que nous allions les déranger, etc....pas du tout , elles ont joué, tourné autour, dessous le bateau, viré, ce sont montré, paradé, écouté, nous ont salué. Quel bonheur!

Après ce grand moment et ces nombreuses photos, films, nous prenons le temps de nous renseigner sur Fraser Island.
Entre toutes les réponses qui vont de s'est facile en 4*4 et ce n'est pas si simple, les voyages en groupe de 60 personnes pour une journée, le prix, nous décidons de ne pas y aller et de remonter prendre quelques jours vers Town 1770.
Le nom nous fait rêver et nous ne sommes pas déçus.... le bout du monde, juste un campground et une marina, le village de Agnes Watter est bien plus grand avec un poste d'essence et quelques magasins.
Baignades et couchés de soleil, et surtout nous partons par une journée mitigée vers la grande barrière de coreil, sur l'île de Lady Musgrave.
La grande barrière
Le temps un peu gris du matin n'empêche pas la baignade, mais le soleil de l'am illumine le corail et les poissons (tortue géante, poissons multicolore, eau transparente et bleutée – verte..., l'île est habitée par les oiseaux et il est absolument interdit de ramener du corail...
Encore un beau souvenir à ranger dans la boite qui commence à s'agrandir....

Nous reprenons la Bruce Highway, longue et interminable « autoroute » qui remonte tout le queensland. C'est fastidieux, mais parfois quelques routes secondaires sont intéressantes.
Nous traversons des « bleds » , mais surtout des espaces sans maisons, ou tellement dispersées que l'on se demande ce qu'elles font là....
C est un paysage un peu désolé parfois et le temps semble un peu long.
Nous arrivons sur MacKay (pronnoncez mackaï et insistant sur le ï et vous y serez presque), mais surtout Cape Hillsbourough – recommandé par Lilly, une française rencontrée à Noosa -
Un parc national et le bout du cap, un camping au bord de la mer. Une belle piscine d'eau salée et nous prenons 2 jours de repos.
Nous pouvons observer les kangourous et les différents oiseaux, surtout le Kookaboura; Le matin, vers 6h30, le spectacle des kangourous sur la plage est génial. Nous pouvons les approcher et les photographier à loisir. Une ballade avec Johan sur l'île accessible qu'à marée basse nous permet d'en découvrir d'autres.

La route nous rappelle et nous repartons pour le parc de Eungella (prononcez youngula...).
En route, un arrêt dans le village de Mirani, village typique du fin fond de l'Australie, une rue principale, quelques commerces et une usine de traitement des cannes à sucre. Nous longeons des champs immenses, généralement une voie ferrée les contournent  avec des wagonnets vides ou pleins selon les cas. Tout un maillage de train achemine vers les différentes usines (nous en verrons encore dans le nord du Queensland.

Le parc est traversé par la rivière Pionner et est constitué  d' une forêt tropicale  en pleine montagne où nous faisons une ballade de plusieurs heures, en pensant à Indiana Jones....
Nous essayons en vain d'observer les platypus, les ornithorynques, mais malgré notre patience, nous n'arrivons pas à en découvrir, dommage.
Une nuit en montagne et une vue superbe sur la vallée au matin nous remplisse de joie.
Nous remontons jusqu'à Airlie Beach et les Witsundays, même route, champ de cannes à sucre et longues lignes droites....

Les Witsundays
Airlie beach donne quelques signes de vie autres que  ceux que nous avons vu jusqu'à présent.
Nous hésitons pour savoir quel tour nous prenons, finalement après une baignade dans le « lagon  artificiel » nous choisissons un tour qui pourrait être sympa.
Le lagon est comme à Brisbane, une très grande étendue d'eau salée en plein coeur de la ville, avec surveillance par des gardes nautiques, des aires de picnic et le barbecue , le tout entièrement gratuit !
Le lendemain, la plongée au milieu des poissons et du corail est une juste récompense de nos (maigres) efforts.
Nous nageons comme dans un aquarium, le soleil sur nos têtes, les poissons autour de nous et le corail de toutes les couleurs.
Nous faisons le tour des îles pour nous poser sur White Heaven beach (voir les photos), la plage de carte postale, là encore impossible de rapporter du sable ou autres éléments de l'île.

Nous rentrons assez tôt pour venir prendre une bière tranquillement et nous passons une bonne nuit  de repos.
Nous avons quelques problèmes avec notre camping car : la porte arrière qui nous bloque, mais également le manque d'espace dans ce camping car ,trop petit au bout de quelques jours, nous prennent un peu la tête.
Nous décidons de remonter sur Townsville pour faire réparer et voir pour annuler la location.
Nous ferons court, car nous avons un peu galéré, finalement nous avons pris une location à Townsville – un appartement – l'espace nous a fait du bien et nous avons bien dormi.
Cela nous décide pour la suite du voyage, à savoir, prendre une voiture et des logements types hôtels car le camping car n'est pas fait pour nous.
Après divers échanges, nous remontons à Cairns, un dimanche pluvieux. Route triste, mais nous logeons dans une auberge de jeunesse et reprenons des forces.

Nous profitons de l'accès internet pour mettre le site à jour et faire une pause en regardant tranquillement la suite du voyage. Mercredi nous ferons un tour dans la forêt tropicale autour de Cairns, nous avons obtenu un camping car plus large sans supplément auprès du loueur.

Daintree Forest
Nous changeons de paysages, nous laissons la pluie sur la ville de Cairns. (Heureusement que nous avions fait nos sorties en mer pour la Grande Barrière avant car le temps ici ne le permet pas) pour nous diriger vers Cape Tribulation, nom donné par James Cook lorsque il a eu tous ses malheurs lors de sa découverte de ce coin de l'Australie. Des énormes nuages de condensation stagnent au-dessus des montagnes mais le reste de la côte est baigné par le soleil et de ce fait la route est enchanteresse.  Une voûte est formée par les hauts arbres qui vont chercher la lumière. La côte est moins jolie mais la végétation est nettement plus belle
En sortant de Cairns, nous visitons le zoo, mais il est très décevant, mais en arrivant sur Port Douglas, nous visitons une réserve d'animaux, végétations et animaux sont mis en valeur.
Nous discutons longuement avec les guides du parc (dont un Portugais qui parle français, à la retraite...) et ils prennent tout leurs temps pour nous expliquer comment se comportent certains serpents et les différences entre crocodiles, alligators... nous caressons les 2 espèces et approchons les Koalas de près... super excitant.) - voir explications de Johan.
Après cette rencontre précieuse et de nombreuses photos (animaux en quasi liberté, que nous pouvons approcher de près), une première soirée à Port-Douglas nous emmène dans un bar où nous pouvons écouter Dave Cooke, chanteur du cru, voix  fort agréable, accompagné par guitare , rythmique et Djudjuridoo, instrument aborigène qui se présente comme grand tube de bois creusé par les termites puis à la main. Port Douglas est une petite ville balnéaire vivante avec des chanteurs pratiquement dans tous les bars.
Le lendemain nous poursuivons notre remontée jusqu'au cap Tribulation.
Nous commençons par Mosmann et une balade dans les renommées gorges, celles-ci s'avèrent décevantes, trop de touristes (Australiens) venus se baigner dans les trous d'eau. Trop de bruit pour circuler en paix.
Nous repartons sans regrets et attrapons juste à temps le bateau pour une promenade sur la rivière pour observer les crocodiles dans leurs habitats naturels.
Nous longeons la mangrove et observons d'autres animaux, mais nous croisons avec intérêt (mais de loin) les crocodiles. Impressionnantes bestioles, très agressives pour défendre leur territoire, l'espèce la plus dangereuse en matière de crocodiles (c'est ce que l'on nous a expliqué la veille …)
Nous prenons le bac pour attaquer la route jusqu'à Cape Tribulation, la route est superbe et nous faisons une première balade avant de trouver notre campground.
Notre  coucher et notre lever sont ponctués par des cris non pas d'orfraies mais de chauve-souris, il y en a des dizaines, suspendues aux arbres, se bousculant, se chamaillant, partant, chercher leur nourriture puis revenant se suspendre pour piquer un petit roupillon, puis repartir. Ce sont des « Spettacular flying foxes » des renards volants spectaculaires car  elles ont des cernes poilues claires autour des yeux. Cette espèce, comme toutes les autres espèces de la région , ne sont pas animaux nocturnes. Elles passent leur temps à dormir et se nourrir, comme les chats. Les flying foxes sont des chauve-souris de la région qui peuvent parcourir jusqu'à 300km en une nuit.
Nous en croisons une, que l'on aimerait bien prendre dans nos bras, à la maison de la chauve-souris, où nous échangeons avec un vieux monsieur, féru d'écologie. Il nous propose de parcourir le sentier qui entoure sa maison, où, avec d'autres personnes, ils ont commencé à replanter les espèces originaires de la zone. Il nous explique que certaine espèces n'ont rien à faire dans le coin, comme le bananier, le cocotier et certains palmiers, c'est une  question de mode.
Les ballades dans la forêt tropicale – rainforest -sont superbes, les sentiers aménagés nous permettent de circuler facilement et d'entrer un peu dans ce monde dense.
Des arbres gigantesques, des feuilles pouvant abriter toute la famille de la pluie, des cris d'oiseaux, une nature exubérante, vraiment cette forêt est magnifique.
La route longeant Cape Tribulation est vraiment superbe, une des rares agréables que nous ayons fréquentée.
Retour sur Cairns avant le départ sur Alice Spring et le centre rouge, nous avons envie de changer de coin, car les plages et tout et tout cela devient lassant (on devient difficiles...)

L'Outback - Uluru - Le centre rouge
L'Out-Back: le centre désertique où il ne pleut pratiquement pas, mais comme de partout où nous sommes passés les changements climatiques se font sentir. La semaine dernière, il a plu toute la semaine.
Changement complet de végétation, grande ligne droite qui traverse le désert où quelques arbustes et touffes se partagent le soleil. Rien pendant des kilomètres, heureusement les postes d'essence sont indiqués car ils sont très peu nombreux. Quelques vaches de temps en temps, à qui appartiennent-elles?
Mais si non rien, pas de radio, pas de téléphone, rien . Plus on s'approche d'Uluru plus les voitures sont nombreuses, ce n'est pas non plus l'heure de pointe mais quand on a rien , 10 voitures c'est énormes. Des trains routiers avalent les kilomètres avec 3, 4 remorques c'est étonnant. Nous dormons sur une aire « d'autoroute » et là.... quand il fait nuit nous sortons pour admirer le ciel, aucune pollution ni auditive, et surtout pas visuelle et le ciel est magnifique,  étoiles étincelantes, traînées laiteuses... et ce reflet rouge, nous restons sous le charme.
La pollution est si absente que les alertes aux UV sont fréquentes.
Nous arrivons à Uluru – Ayers Rocks - Ce grand monolithe planté en plein désert....nous n'arrivons pas à nous imprégner de la « religiosité » du lieu, manque de temps, de liens, les explications ne suffisent pas, nous nous contentons de la géologie et de la majesté du lieu.
Néanmoins, le paysage est grandiose, immense, par certains côtés cela nous rappelle la Mongolie. Des espaces à perte de vue, un ciel immense (comment expliquer autrement), et ces monolithes rouges (Uluru et les mont Kata Tjuta) semblent venir de nulle part.
Nous profitons des nombreuses promenades à travers ces 2 deux sites. Johan et Yves entreprennent le tour de Uluru – 10,7Km. Lever et coucher du soleil sur Uluru sont spectaculaires.
Le denier matin – lever du soleil et route jusqu'à Kings Canyon (après petit-déjeuner avec Uluru en toile de fond !!).
Une route interminable, mais interminable, à la différence des routes des USA que nous avons parcourues l'année dernière, ces routes sont ennuyeuses, peu de choses changent dans le paysage, des longues lignes droites, pas de panneaux, de maisons, de signes de vie...
Il faut une bonne santé mentale pour rouler dans ces conditions.
Mais notre ennui sera récompensé. Nous arrivons sur King's canyon et l'ensemble est beaucoup plus sauvage, et cela nous touche.
Nous faisons la visite et Yves attaque le grand tour – un départ par une montée raide de chez raide – mais des paysages grandioses (combien de fois avons nous utilisé ce mot !!).
Le reste de la famille se ballade à l'intérieur des gorges. Un beau coucher de soleil et retour au campground.
Ce n'est pas un camping mais un grand terrain avec parfois une installation: une table et une arrivée d'eau et d'électricité.
Peu de lumière et de fait le ciel étoilé nous apparaît clairement, un feu de camp pour nous « réchauffer », tout cela nous enchante.
Peu de personnes vivent ici, une trentaine, une communauté aborigène habite juste à côté. Les propriétaires ont une  ferme avec des vaches, vivent loin de tout et de tous, partent deux jours à Alice Spring à 500 km pour le réapprovisionnement,

Le lendemain, route jusqu'à Alice Springs – 5H de route, heureusement nous avons loué un camping car plus grand. Quelques arrêts en cours de route pour voir de près ces « stations » sur la route.
Chacune a une histoire, et chacune vit dans des conditions particulières.
Nous laissons notre camping car et avion pour Sydney.

Sydney
Nous avons décidé de rester une semaine sur Sydney, prendre notre temps, nous reposer, et avancer le travail d'école.
La pluie nous accueille à Sydney avec le froid, le dimanche même temps. Cela tombe bien nous ne voulions rien faire, une promenade dans le quartier – maisons victoriennes très belles – pizza du soir et au lit.
Lundi, ballades en ferry pour découvrir la baie et visite de l'Opéra – édifice hautement symbolique de l'Australie.
L'histoire de la construction est compliqué, le budget passant de 7M$ à 122M$ (une paille !!) et l'architecte qui quitte le projet en cours.
Enfin, bref, l'ensemble est très beau et plutôt majestueux.
Sydney est une grande ville, mais moins agitée que Tokyo (moins de monde aussi), plus d'espace. Des gens plus tranquilles (comme  partout en Australie) pas de multiple personnes triturant leurs téléphones portables.

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