top of page

I'm a title. Click here to edit me

Le récit

Encore une date facile à retenir, nous sommes arrivé à Santiago le 11/11 et nous avons vécu le 11 / 11 deux fois à cause du décalage horaire - 16 heures avec le Chili.
Nous avons été accueilli par Nicolas qui nous a emmené à Quintero où nous avons retrouvé toute la famille.Estelle s'est immédiatement attachée à kathy. Et le reste de la famille nous ont acceuillis à bras ouverts.
Nous avons fait la connaissance de Catherine la femme de Nicolas, elle parle bien le français même si elle s'en defend.
Luis nous a embarqués pour un repas au restaurant - vues sur l'océan - empanadas et carmenere... un excellent début.
Nous nous sommes couchés pas trop tard, histoire de récupérer .
A Quintero, nous avons préparé la suite de notre voyage.au Chili et Argentine.et entre discussions et repas nous avons peu dormi mais passé de supers moments.
Une sortie à la pêche totalement improductive, mais nous nous régalons d'une "vieille" - c'est le nom d'un poisson local - en plus c'était une Grosse Vieille...
Nous redécouvrons l'amerique latine tout est "tranquiiiiilllle", peu plannifié ou plannifié à l'arrache.Genre, nous devons partir à 10 heures, finalement nous partons à 11h1/4 ... c'est comme ça.

Valparaiso - San Antonio
Le dimanche nous partons en famille élargie pour San Antonio, ville de notre rencontre avec Johan, où nous avons visité un orphelinat qui pourrait être le sien. Moment très intense.
Nous passons 2 jours à Valparaiso,  la première pour la réservation de notre avion pour Atacama et ensuite pélerinage des lieux où nous déambuliions il y a 6 ans, rien n'a changé et c'est toujours avec le même plaisir, notamment Bogarin , lieu de prédilection avec des jus de fruit délicieux.
Nous reviendrons à Valparaiso pour Noël et surtout le Jour de l'AN - ça promet nous serons tous réunis.

San Pedro de Atacama
Mercredi nous nous envolons pour Calama, en transit pour San Pedro de Atacama, désert à perte de vue, quand on vit des choses différentes dans la même journée on a l'impression de vivre deux jours. L'avion et le mini-bus nous ont pris 4 heures plutôt que les 26 heures de bus pour rejoindre Atacama. Ceci pour assister à une séance d'observation des étoiles la nuit.
Mais l'arrivée sur San Pedro le soir avec la lumière rasante sur les montagnes, les dunes de sable, et le désert environnant était à couper le souffle.
Nous laissons Johan raconter la nuit en observatoire, qui était passionnante et s'est terminée par une tisane ou un chocolat chaud. Et oui les journées sont chaudes et les nuits très froides, comme tout désert qui se respecte.
Leçon d'astronomie à 1h du matin, vive l'école buissonière !!!!!

Vu sur le mur d'un backpackers en Nouvelle-Zélande:
"Le monde est un grand livre dont celui qui ne voyage pas ne tourne qu'une seule page"
notre devise:"Dans chaque voyage, il faut laisser 20 à 30% d'imprévu"
San Pedro est un petit village en plein désert  totalement orienté vers le tourisme, la rue principale est une succession de restaurants, hotels ou agences de voyages pour les excursions alentour.
Il n'enpêche que c'est un bien beau village.
Nous prenons 3 excursions avec Cactus tour, la première nous emmène à 6h du matin - lever 5h1/2 - au lever du soleil au bord d'une lagune en plein désert de sel. Les flammands roses et autres oiseaux sont là pour se nourrir et le moment est magique, nous prenons le petit déjeuner en regardant la lagune.
Puis nous montons tranquillement vers 4300 mètres, là encore au bord d'une lagune au mileux des montagnes, la petite marche nous fatigue vite à cause de l'altitude.
En redescendant, nous nous arrêtons dans des villages - pour manger - et nous repassons le tropique du Capricorne que nous avions passé en Australie. Là, passait le chemin des Incas - enfin par là, non plutôt là... , les Incas laissaient des postes de repos pour leurs messagers à espaces réguliers.
Une journée plus relaxe - repos du matin et super petit dej, et le soir, nous partons pour se baigner dans des lagons au milieux des salars. Le vent est de la partie et refroidit certaines ardeurs. Rosanne reste au bord, mais les 3 autres se baignent dans la lagune de .. enfin se baignent, flottent sur l'eau car elle est comme la mer morte, remplie de sel.
Le vent gène le reste de la fin d'après midi et nous buvons notre pisco sour en regardant le coucher de soleil, mais emmitouflés dans nos polaires.
Dimanche, repos, achats de souvenirs, visite du musée, - très beau - et nous assistons au classico de San Pedro, grand tournoi de foot où tout va à une vitesse prodigieuse. Même Sinté aurait gagné !!
Le dernier jour, lever à 3h30 pour bus à 4 heures, 2 heures de route et nous sommes de nouveau à 4300 mètres à - 9°  mais au milieu de geysers (encore) mais surtout d'un paysage étrange. Les fumerolles, le lever du soleil, l'aspect désertique donnent un ensemble de fin du monde. A la différence des autres endroits -Yellowstone ou Rotorua - il n'y a aucune barrière, et nous pouvons nous approcher de très près des eaux chaudes et des fumées.
Un petit dej.  là dessus et dès les premiers rayons du soleil,nos corps se réchauffent.
Nous redescendons sur San Pedro en nous arrêtant dans un village maintenant dépeuplé et en visitant un canyon.
Repos du début d'am et Estelle et Yves repartent pour 3heures de cheval à travers l'oasis et surtout le désert et la vallée de la Muerte... ballades, pas de galop sauf un petit, court mais décoiffant pour Estelle.
Le lendemain départ pour l'Argentine, à suivre sur les pages argentines. Nous reviendrons au Chili bientôt.
Petit aparté, à Santiago, nous sommes assis sur un banc en attendant Yves, et un petit monsieur nous aborde en anglais. Nous parlons ainsi un long moment, des Chiliens en général, des Mapuche en particulier, de Victor Hugo et......instituteur à la retraite, il prend son temps. Il le prend même pour nous accompagner à la « librairie française »  de Santiago. Voilà l'essentiel: prendre le temps pour l'échange, être attentif à l'autre. Nous aimons ces moments.

 

Chiloe
Nous avons retrouvé le Chili après la traversée par l'Aconcagua et Santiago. Une soirée avec Emilie Et Félipe dans un resto sympa de Santiago où nous avons rencontré Maello Ruiz, célèbre ! chanteur de Salsa. Nous avons une dédicace....
bus de nuit confortable pour Puerto Montt et re bus pour Ancud - Chiloe. Nous sommes accueilli par la pluie et le froid ce qui nous change vraiment. Nous essayons d'aller voir les pingouin, mais trop de vent, les bateaux ne sortent pas et nous non plus - Sieste et repas tranquille.
Nous partons pour Castro, capitale de Chiloe et nous déanbulons pour voir les fameux palafitos, maisons en bois sur pilotis au bord de mer et surtout en couleur. La ville est charmante et comme toute ville, elle prépare Noël.
Chiloe est connue aussi pour ces églises en bois dons plusieurs sont classées au patrimoine mondial de l'unesco. Et en effet elles sont très belles.
Nous visitons tranquillement plusieurs villages fort charmants au bord de l'eau.
Nous retrouvons à Achao, un couple de français rencontré à Atacama... le monde est vraiment petit. Nous prenons le temps d'échanger nos impressions sur le Sud du Chili.
Chiloe est une ile où le metier de métérologue doit être compliqué, il peut faire soleil et quelques centaines de mètres après il pleut. Il y a aussi du vent. Tout peut se passer en une journée.
Nous aprrécions ces petits villages et prenons le temps de nous reposer avant le passage dans le Sud au bout du monde.

La Patagonie
Punta Arenas
Nous arrivons à 3 heures du matin à notre hotel après un vol de nuit et un attérissage des plus spectaculaires. Le pilote avait averti qu'il y avait du vent, normal en cette saison... mais l'avion est balooté de droite à gauche par les raffales... Mais le piloôte maîtrise la situation... ouf, mais c'était drolement impressionnant.

Au matin, le vent ne s'est pas calmé et nous comprenons mieux que nous sommes dans le Sud.Nous faisons toutes nos réservations de bus et hotels pour être tranquilles et attaquons la visite de la ville. Une place charmante avec des batiments néo coloniaux, Punta Arenas est un endroit où beaucoup d'imigrés d'europe sont arrivé,certains pour faire fortune. Ils ont donc construit de belles batisses autour de la place centrale et dans les rues adjacentes. Nous arrivons en face du détroit de Magelan.
Nous marchons difficilement contre le vent et arrivons au port où nous pensons prendre un verre, mais ... finalement nous partons pour voir les pingouins, une excursion part à l'instant et peut nous emmener.
Détour à l'hotel pour les zooms et nous nous retrouvons au bord de l'océan après une route de piste qui nous fait traverser la végatation patagonienne. Le guide nous explique que une estancia petite c'est environ 5000 Ha une moyenne c'est 100000 Ha et une grande 290000Ha....
Au bord de la mer, nous comprenons l'expression "battu par les vents". La plaine à perte de vue (encore une fois) et le vent qui siffle.
La marche est difficile mais nous sommes récompensés par la vue de nombreux pingouins. Nous sommes proches d'eux, mais ne voyons pas de petits (ils sont encore dans les nids). C'est superbe, mais .... venté.
Retour tranquille et soirée calme avec maux d'estomac pour Yves. Demain départ pour Puerto Natales

Puerto Natales - Parc de Torres el Paine

3 heures de bus en traversant les plaines de Patagonie. Encore des territoires immenses et isolé. Peu de maison.Puerto Natales s'avère être un petit village charmant, mais nous retrouvons des touristes et nous devons faire plusieurs endroits pour trouver notre "petit nid patagonien".
Nous décidons de réserver une voiture pour visiter le parc sur les conseils de notre hôte.
Le parc de Torres del Paine est réellement superbe, un des plus beaux sites que nous ayons visité.
Une succession de montagne, lacs, plaines, pics enneigés, annimaux sauvages... tout est spendide.
Paine signifie Bleu en langage Tehuelches et Torres designe les 3 pics en formes de tours qui se dessinent dans le décors brumeux.
Et du bleu nous allons en voirsous toute ses formes.
Nous prenons la journée pour circuler tranquillement dans le parc, marcher et admirer.
Un lac où flotte des iceberg du glacier Grey , une rivière et un lac aux eaux bleues transparentes, irréelle.
Du vent bien sûr, nous sommes en Patagonie....
Des animaux, guanacos à quelques mètres de nous, lapins, oiseaux et des faucons dans le ciel et surprise avant de partir des faucons à tête noire et aigles carancho sur une carcasse de ganaco.Nous sommes tout près d'eux et le spectacle est étonnant, le survol du faucon est impressionnant au- dessus de nos têtes.
Une magnifique journée qui nous a saoulés de vent mais aussi d'images. Un bon gros dodo et des rêves plein la tête.
De retour de Ushuaia, le ferry nous ramène sur la piste de Punta Arenas. Aujourd'hui jour de chance, car le détroit est calme, la semaine dernière le vent était si violent que le ferry était resté  à quai. Des petits dauphins blancs et noirs font la course avec le ferry, ils jouent à passer dessous. Ils sont plus petits que les gris que nous connaissons. Mais le moment est magique.
Sur le ferry qui traverse le détroit, un monsieur qui voyage dans le même bus que nous m'aborde(Rosanne)et me montre les dauphins, noirs  et blancs et plus petits que les gris. Puis nous parlons de nous, de notre voyage, de lui et de son exil en Argentine après le coup d'état de Pinochet, de son installation à Rio Grande, sur la route 3 en direction d'Ushuaia. Voilà encore un moment privilégié comme je les aime, où on prend le temps pour l'autre, comme avec le monsieur de Santiago, on échange plus en ¾  heure avec un inconnu que parfois avec une personne que l'on cotoie.

bottom of page