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Le récit

Facile à retenir, le 10-10-10 nous atterrissons en Nouvelle-Zélande et là........!!!!!!!

Quel froid! Certes nous n'avons pas  les douces températures australiennes mais les 11° sont difficiles au premier abord. Donc 1ers achats : les bonnets, les gants et les chaussettes chaudes. Deuxième achat: le corps de l'appareil photo, le nôtre nous a lâchés et heureusement à Christchurch, donc visite de la ville qui est absolument charmante, avec un vent glacial, du froid et de la pluie. Les anciens bâtiments ont souffert du tremblement de terre et la plupart ont déjà été restaurés. Certaines cheminées sont absentes et des barres de soutènement sont encore en place.
Bank Peninsula
Direction la presqu'île de Akaroa. Elle se situe à 2h de Christchurch mais il nous semble être au  bout du monde. Des collines à perte de vue, des champs de moutons, beaucoup de petits agneaux, c'est la période d'agnelage ( lambing). Puis plus nous avançons vers la pointe de la presqu'île moins d'élevages, plus de monts pelés avec de rares arbres, tous penchés dans le même sens car  battus par les vents, des rapaces qui prennent leur envol et qui luttent contre les bourrasques. (  le temps de sortir le bon objectif, ils sont déjà partis) Pour les initiés: Topographic Oceans est absolument adapté pour ces paysages grandioses.
Estelle et Yves en profitent pour aller nager avec les dauphins, le temps est assez ensoleillé mais malgré les combinaisons assez épaisses l'eau transperce et les nageurs ont très froids. les dauphins sont présents et tournent autour d'eux mais impossibles de les prendre en photo ils sont trop rapides, ils  sortent et rentrent immédiatement dans l'eau. Dommage!

La péninsule de Bank – Bank Peninsula – est splendide, route de montagne escarpées et plongée vers la mer et des baies superbes. L'eau est très froide, mais les images sont spectaculaires.
Notre logement nous ravis et nous revigore – grosses couettes chaudes, lits larges et accueillant.
La salle à manger – cuisine est grande et nous partageons le repas avec Jude – asperges, blettes et soupe... hum. Le petit déjeuner préparer par Jude nous enchante et nous repartons rempli et ravis vers Oamaru pour arriver dans l'après-midi afin d'observer les pingouins.

Pour les pédagos:
nous étions en B&B chez Jude, qui a une maison à faire rêver ( enfin nous). Elle est instit.  en classe unique et en même temps elle a la direction. 100 familles, dont elle a 14 enfants dans sa classe, dont une qui a un handicap lourd, appareillage pour la tenir debout, pour marcher, elle ne parle pas. Elle a une personne en plus pour l'aider dans cette tâche. Elle fonctionne sur des projets ( non obligatoires, selon la volonté de chacun ou chacune) donc elle a des aides, l'année dernière sa classe est partie en camping dans l'île du sud (l'île Stewart) pour camper et pêcher. Elle a un instit une fois par semaine pendant qu'elle a la direction, un enseignant pour les langues étrangères ( français, chinois et autres langues du Pacifique) et elle enseigne le maori tous les matins pendant 10 mn( obligatoire). Son école: un potager, deux terrains de sports, une petite piscine et un terrain attenant à la rivière. Pour les Maoris, le gouvernement a mis une grosse somme en jeu pour qu'ils suivent la scolarité obligatoire( de 5 à 16 ans) , des places leur sont réservées dans les grandes écoles et universités ainsi que dans les administrations. Selon les échos, les gens sont plus ou moins conciliants avec les Maoris, plus ou moins critiques, dirions-nous. Les classes dans les grandes villes comportent 30 élèves en général...

Oamaru et Dunedin
Le paysage est moins intéressant et la route pleine de mauvaise surprises, la police circule en voiture avec radars et je me fais attraper à 116 au lieu de 100. Cela m'apprendra, on nous expliquera plus tard qu'il y a peu de crime, donc la police surveille de près ce genre d'infraction...
Nous respecterons donc scrupuleusement les limitations.
Nous arrivons à Oamaru et allons nous mettre en position pour observer les pingouins aux yeux jaunes, une des espèces les plus en danger – juste après ceux des iles Galapagos . Une dame nous donne quelques explications, et nous avons la chance d'en voir passer un à quelques mètres de nous.
Puis vient l'heure de la sortie de l'eau – avant le coucher du soleil. Nous sommes assez loin, mais nous pouvons voir facilement leurs démarches chaloupées. En fait nous en voyons un à 1m de nous, émerger des buissons, à notre grande surprise. Il nous dévisage, s'étire et poursuit son chemin. C'est un pingouin aux yeux jaunes, espèce en voie de disparition. A cet endroit, seuls 8 adultes, 5 petits et 4 œufs demeurent. On interdit aux visiteurs de descendre sur la plage et de les déranger, juste une passerelle en bois permet de les observer. Un élément du couple couve l’œuf pendant 8 semaines, l'autre lui apporte à manger. Quand le petit nait, il grandit si vite que les deux sont réquisitionnés pour l'alimenter.
Chose surprenante, des tours payants sont organisés par la région, avec observation dans des cahuttes avec interdiction de photographier les pingouins bleus qui sont au nombre de 200 dans cette région. Mais rien n’est fait pour les pingouins yeux jaunes.
Nous faisons un tour vers le port, où d'autres espèces viennent le soir, l'accès à la zone est payante alors que pour les « yeux jaunes » l'accès est gratuit, pourtant distant de quelques centaines de mètres. Bizarre, mais la ville doit s'y retrouver en taxes diverses.

Nous repartons le lendemain pour les Catlins, en faisant un stop à Dunedin, petite ville charmante avec quelques bâtiments historiques – la gare – mais un peu kitch et très chargée en décoration et  la rue la plus pentue au monde - que Yves Johan se font une joie de monter

Les Caltlins
Nous nous basons à Owaka, dans une maison  que pour nous... en faisant quelques détours par Nugget Point et Kaka point, vues sur l'océan époustouflantes.
Nous prendrons notre journée pour descendre cette région magnifique des Catlins, région de la pointe sud de l'île du sud, où nous passons 2 jours complets,  nous en prenons plein les yeux. La côte est battue par les vents, les vagues viennent s’explorer sur les rochers. Les phares se dressent fiers et surveillent la côte. Les lions de mer se  prélassent sur le sable frais. Des oiseaux aux couleurs inhabituelles leur tournent autour. Les quelques arbres qui subsistent, sont figés dans le sens du vent, comme décoiffés.
A Slope Pointe, la pointe la plus au sud, une grande barre se profile à l'horizon, l'Antarctique? Le soleil nous réchauffant, nous sentons moins les basses températures. Route à travers des paysages de collines verdoyantes, descentes sur l'océan, forêts tropicales avec des fougères immenses, des grottes -caves accessibles qu'à marée basse.
Une succession de sensations et de vues superbes.
Nous dormons dans une auberge – ferme, une famille avec 3 petits enfants et des moutons et vaches.
Les enfants sont ravis de porter de tout petits agneaux, de leur donner à manger, de participer à la vie de la ferme avec le couple qui apporte à manger à des veaux et autres moutons et agneaux.
Nous discutons et échangeons avec un couple de Malaisiens charmants.
Le chemin qui mène au panneau indiquant les distances vers le pôle nord et équateur est fermé. Nous sommes néanmoins plus près de l'antarctique que de l'équateur.
Détour également par la plage de …... d'où nous apercevons les glaciers de l'antarctique.
Encore une fois des lieux battus par les vents, heureusement il fait beau et presque chaud – 15°...
Vraiment une belle région, peu de monde, des routes très belles et des gens accueillants.

Te Anau et Milford Sound
Nous n'allons pas à l'île Stewart, Rosanne a vraiment du mal avec les bateaux, surtout lorsqu'on annonce une mer agitée. Nous continuons donc jusqu'à Te Anau. Grand bien nous en a pris, car le lendemain, de fortes pluies et un vent inhabituel secouent la région. Nous craquons pour un B&B très confortable. Si il fait mauvais à l'extérieur, autant en profiter à l'intérieur.
Nous partons donc vers Te Anau et Milford Sound. Nous nous installons dans un cottage et participons en arrivant à une party , au milieu de NéoZélandais, certains d'origine japonaise (notre hôte est Japonaise..), il fait frais mais nous partageons gaiement notre repas et boissons.
Nous réservons le lendemain notre périple pour Milford Sound et les grottes du lac Te Anau.
Nous faisons une grande et bonne nuit reposante, 12 heures d'affilé.
En début d'am, nous partons sur le lac de Te Anau pour visiter les grottes qui sont illuminées par des lucioles. Des centaines de lucioles tapissent le «dôme » de la grotte, créant une ambiance très spéciale et une impression de vide absolu.
Nous faisons le détour par le wildlife complex pour observer les Tamarus – espèce que l'on croyait disparue mais qui a été redécouverte dans les montagnes au dessus du lac. Ce sont des oiseaux qui ne peuvent pas voler, avec des couleurs bleutées et un bec rouge. C'est l'emblème de la ville et une grande statue trône au milieu du croisement principal.

Il fait bien plus froid que dans les Catlins, la pluie de la nuit a également bien raffraîchi  l'atmosphère. Nous étions prêts pour des 12° - 15° pas  des 0° - 5°
La météo annonce de la neige, plusieurs personnes nous ont expliqué que Milford Sound plus il pleut meilleur c'est.
Kevin, notre hôte, nous annonce le lundi matin qu'il faut louer des chaînes car c'est une recommandation et que sans elles nous ne pourrions pas aller jusqu'à Milford Sound.
Nous n'en n'aurons pas besoin, la route est très belle et nous arrivons sous une trouée de soleil
qui illumine les montagnes abruptes. Des cascades commencent à apparaître.
Milford Sound est un fjord au bord de la mer de Tasman, de nombreuses cascades surgissent et « crachent » leurs débit d'eau à des hauteurs de plus de 100 mètres. D'où le « plus il pleut, meilleur c'est »...
Et en effet, l'endroit est superbe, nous sommes sur un petit bateau, peu de touristes, mais malgré tout un groupe de français....
Les images se succèdent pendant les 2 heures de balade. Des trouées de soleil, de la brume, de la pluie, de la neige, le cocktail idéal pour Milford Sound.
Nous croisons au passage des lions de mer... encore.

Retour tranquille vers Te Anau et repos. La pluie tombe toute la nuit et également le matin. Il fait toujours très froid, Kevin nous annonce que ce matin la route de Milford Sound est coupée, heureusement que nous y sommes allés hier.

Queenstown - Arrowtown - Wanaka
Ce sera journée pluvieuse et donc de transit. Nous stoppons quelques minutes à Queenstown qui ne nous  plait pas et partons pour Arrowtown, charmant petit village avec des maisons anciennes datant de l'époque où la ville vivait avec des chercheurs d'or. La plupart des maisons ont gardé ce cachet.
Nous avons du mal à trouver un lieu qui nous plaise pour dormir.
Soirée tranquille, le lendemain, visite du village et départ pour Wanaka, au bord du lac.
Nous trouvons notre havre de paix, un backpacker avec vue sur le lac, de grands canapés et une ambiance feutrée.
La sieste a été douce et la pizza faite par nos soins a été délicieuse.
Wanaka nous charme vraiment, ses paysages, ses montagnes, son lac et la neige. Nous aimerions restés ….longtemps.
Nous prenons quand même le temps de visiter et de nous éclater au Musée des « illusions ». Des animations et des explications sur les illusions d'optiques, de trucages de films (notamment sur les maisons des Hobbits dans le Seigneur des Anneaux) ainsi que le tour d'un gigantesque labyrinthe nous amuse beaucoup.

La région – et une bonne partie de la Nouvelle-Zélande – est bercé par le Seigneur des Anneaux. Ce film a permis de mettre en lumière les nombreux et magnifiques paysages de la Nouvelle-Zélande. Wanaka et autour de Queenstown ainsi que Milford Soud en font partie.
Plusieurs personnes nous ont expliqué que les scènes et paysages ont été modifiées par ordinateur ce qui rend délicat de savoir dans quel endroit se trouve quoi.
La suite du film a fait l'objet de discussion politique et « manifestations » pour que le film reste en Nouvelle-Zélande. Peter Jackson a permis de lancer une activité importante autour du cinéma – nous traverserons les quartiers où les studios sont bâtis à Wellington.

La cote Ouest
Le temps de bien récupérer et nous repartons pour Haast.
Il est bien difficile de trouver des mots pour exprimer les émotions que nous ressentons sur la route. La vue est à couper le souffle et les paysages de lac entourés de montagne, de cimes enneigées et la forêt sont absolument superbes.

Le lendemain, nous remontons la côte et nous allons voir de près les glaciers – Fox et Frantz Joseph. Johan est très intéressé par les glaciers mais il est un peu déçu car il s'attendait à des montagnes toutes enneigées alors que la mer de glace est « sale » car remplie de cailloux.
Cela reste néanmoins impressionnant. Nous déjeunons au bord d'un lac formé par le retrait du Glacier Fox, calme et belle nature.
Les glaciers reculent régulièrement, mais cela est vrai depuis plusieurs centaines d'années.

Nous sommes pris dans un week-end de 3 jours – la fête du travail , qui n'est pas le 1er mai mais le 4ème Lundi d'octobre - et il donc plus difficile de trouver un logement, soit ils sont dans des endroits paumés, soit ils sont d'une tristesse à faire mourir, soit il n'y en pas, donc nous repassons à Franz Josef glacier pour trouver un backpacker.

Par contre la route le lendemain est extraordinaire (encore une), entre la forêt tropicale, la mer, les rochers, nous mettons beaucoup plus de temps que prévu mais la beauté appelle.....

Après une première partie peu intéressante jusqu'à Greymouth et un arrêt ) Hokitika où nous pensions dormir, nous continuons jusqu'à Punakaiki et là....nous avons mis beaucoup de temps, mais beaucoup.......voir les photos( et encore....) pour arriver.
Une route en lacet qui sillonne la cote déchirée et sauvage, la forêt et la mer bleue en plein soleil.

Nous avions réservé à Punakaiki depuis Hokitika et nous sommes dans un logement super en pleine forêt. Nous resterons 2 nuits.
Punakaiki est connu pour ses rochers en pancakes, formation géologique dues à l' érosion de la mer et pour se « geyser de la mer » - blowhole- la mer s'engouffre dans les trous creusés dans la roche pour « exploser » à marée haute.
Un spectacle saisissant, le soir promenade sur la plage « sauvage » de Punakaiki
La remontée sur le nord passe encore par une route superbe, en passant, une visite à une colonie d'otarie qui se prélassent dans un golfe escarpés et inaccessibles sinon par nos yeux ) partir d'une plateforme.

Abel Tasman et Nord de l'ile du Sud..

Puis la remontée sur Motuoka passe par de nouveau paysage
Des terrains d'élevages nous sommes passés au cultures de fruits et légumes. Les maisons sont toujours ornées d'arbustes fleuris, de fleurs de toutes sortes, d'arbres, ce qui est un énorme changement par rapport à  l'Australie où les maisons ressemblent beaucoup à celles que l'on croise aux Etats-Unis, gazon coupé à ras et nu devant l'habitation.
Nous logeons dans un charmant backpacker, le village est quelconque voir pas beau.. mais ce n'est pas le seul …. la qualité des paysages est bien supérieure au charme des villages.
Ballade en kayak dans la baie de Tasman, plutôt à l'intérieur, dès que nous sommes sortis vers la mer, les rames ont été bien plus difficiles à manier, donc petit tour et nous rentrons dans le lagon.
Le soir, Yves et surtout Estelle sont partis pour une grande ballade sur la plage et ….à cheval. Yves qui n'est pas un adepte a tiré sur les rennes pour retenir le cheval mais Estelle a bien senti le sien et le galop a été un très très grand moment d'émotion pour elle, elle en aurait pleuré de joie,( ce qu'elle a dit) . De plus, Roslin, le cavalier a qui appartient le « ranch »l'a sentie très confiante et donc l'a laissée galoper à son aise. Donc les jambes du cheval dans l'eau elle a galopé et galopé. A noter le cheval de Yves a participé au tournage du Seigneur de Anneaux, et oui mesdames et messieurs. Roslin a été figurant sur le tournage et est remonté sur l'équipe car certains chevaux n'ont pas été bien traités et quelques bêtes sont décédées. Cela n'empêche pas d'utiliser cette pub sur sa plaquette. Enfin il doit s'y retrouver.
Le lendemain, il passe au backpackers pour nous laisser les photos de la ballade et discuter avec nous. Nous partons pour Picton où le ferry nous emmènera à Wellington et l'île du nord. L'arrivée sur la ville est accompagnée par un temps froid et pluvieux. Cela nous arrange car la ville n'est pas intéressante.
Wellington

Après 3h30 de traversée, Wellington et surtout Thierry ( frère d'Elisabeth) pour ceux qui connaissent, nous accueillent.
Il nous fait découvrir la ville, capitale de la nouvelle-Zélande en passant par de nombreux détours, notamment par le quartier des studios de Peter Jackson. Il nous passent de nombreuses et très intéressantes informations sur la Nouvelle-Zélande. Le rapport avec les Maorie et le traité deWintanga, le fait que les Néo-zélandais ont été choqué par des attitudes francaise, (la burqua, l'histoire de Bastareau (les sportifs sauront de quoi il s'agit) qui a obligé le 1er ministre néo-zélandais à s'excuser, mais surtout l'image qu'ils seraient des voyous.. alors qu'ils sont glabalement gentils et accueillants...

Nous sommes super reçus et le repas , les échanges sont un vrai bonheur, encore merci à eux.
Nous avons même assister à la télé à un match des All Blacks contre L'équipe d'Australie? Et avec les explications... Merci Anne-Marie. Nous avons le début des renseignements sur les Maoris....encore merci Anne-Marie et Thierry . Nous en saurons plus le lendemain avec la visite du musée de Te Papa.
En allant au musée nous tombons sur un Français qui fabrique du pain français.............hum. Cela fait longtemps que nous n'avons pas goûter du pain digne de ce nom.
Le musée Te Papa:
Une chose que nous n'avons toujours pas compris en France: le musée est gratuit!!! et en plus, ouvert tous les jours, sur 4 niveaux, très pédagogique, ludique, interactif...avec un ensemble d'informations impressionnant. Nous en profitons pour une révision en géographie sur la constitution de la terre, les plaques tectoniques, les séismes, les volcans.
Les Maori:
Venus en pirogues de Polynésie du XI au XIII s avec leur coutumes, leurs croyances, leur marché de troc( la monnaie n'existe pas)ce n'est pas toujours la paix entre les différentes tribus donc leurs conflits.
Au XVIII, débarquent les Européens,James Cook en tête, avec leurs coutumes, leurs croyances et leurs monnaies. Selon les tribus cela se passe plus ou moins bien, soit il y a des échanges soit il y a des conflits.
Le traité de Waiganti est rédigé par les Maoris et traduit par les Anglais, mais la traduction ne correspond pas aux termes des Maoris. Après l'abandon pendant près d'un siècle le traité est remis en vigueur et depuis chaque discussion est contrôlée par rapport au traité: ex: une terre maorie a été rétrocédée au gouvernement néo-zélandais qui l'a remise à l'état néo-zélandais. Purement symbolique mais primordial.
La capitale est à taille humaine, entourée de collines, elle aurait des airs de San Francisco. Très agréable pour circuler, pour flâner,  au milieu de ses rues. Quelques buildings mais peu.
Après une dernière courte soirée avec Thierry et Anne-Marie, nous nous préparons pour le lendemain.
Rotorua
Nous  prenons le bus, (7h30) de trajet pour rejoindre Rotorua, capitale culturelle des Maoris et des centres géothermiques.
Rotorua est très organisé pour le tourisme, beaucoup d'infrastructure et de divertissement alléchants, le différents sites de geysers, sources d'eau chaude, volcans  sans oublier le diverses possibilités de s'introduire au monde des Maoris.
La ville est sur la faille de deux plaques tectoniques – l'indo-australienne et pacifique, donc très sensible au tremblement de terre.
Nous visitons l'un des sites principaux, mais nous devenons difficiles après avoir vu Yellowstone l'année dernière.
Il n'y a que 3 endroits au monde où l'on peut voir ces phénomènes (geysers...) et nous en avons vu deux !!!

Le lendemain, nous visitons un village avec guide – en anglais – et surtout un spectacle de danse, chant – chants d'inspiration polynésienne très harmonieux et le haka
Devenu symbole national au même titre que la fougère, il est devenu indissociable de la culture maoris et par extension de la nouvelle-Zélande.
Thierry nous expliquais qu'à l'origine, l'équipe de rugby faisait le haka mais sans grande signification, pour se moquer des maoris, et un entraineur plus récent l'a remis au goût en insistant sur la force guerrière.
La renommée de all black et les nombreuses rencontres internationales font le reste.

Nous assistons au deux spectacles de la journée sensiblement différents, Johan est invité à faire le haka....

Nous avons le temps de faire nos tours de luge (et oui), une des attraction sympa, descente en luge à roulette d'un des monts entourant Rotorua.

Le lendemain, la pluie nous décide à partir, mais avant nous visitons le musée, sis dans un ancien centre de soins à base d'eau chaude
Encore une fois, une réussite, une planche de recherche est distribué aux enfants qui doivent chercher les réponses... de quoi les motivés pour la visite, avec remise de diplôme en sortant – une idée simple et très motivante.

Bay of plenty - Coromandel
Nous partons pour la côte, Bay of Plenty, et nous arrêtons à Tauranga que pour récupérer les informations à l'I-Site local. Après une heure de route, nous nous retrouvons au bord de l'océan à ramasser quelques coquillages (on en a quelques kilos...). Soirée tranquille.
Nous remontons le lendemain vers la péninsule de Coromandel, nous arrivons pour la marée basse sur la hot water beach, un coin de plage – sur une plage immense – où à marée basse, en creusant le sable, de l'eau chaude surgit pour votre bien être. Un attroupement autour de ses trous dans le sable où nous ne pouvons rester que quelques minutes – eau très chaude.
L'océan attire Yves et Johan qui se jette dans les vagues. Il ne sera pas dit que nous ne nous serons pas baigné en Nouvelle-Zélande.
Le soir, feux d'artifice sur la plage pour célébrer une fête anglaise.... si si !!!
Les enfants font des concours de tranpolin et s'en donnent à coeur joie.

Nous repartons le matin par une route superbe à travers le bush, route non goudronnée mais très agréable – la fameuse route 309....
Arrivé à Coromandel town, et a peine installé, nous repartons pour une après midi de pêche en mer.
Grand soleil, et paysages géniaux de la péninsule, et nous voilà avec canne à pêche pour récupérer notre repas du soir …
En croisant un pingouin, qui tourne autour du bateau, nous faisons plusieurs endroits avant de trouver le bon.
Notre accompagnateur, nous dirige là où il faut et nos cannes à pêche commencent à bouger. Nous remontons un énorme Snaper – poisson local catégorie 5 étoiles – puis un deuxième, ce qui fait beaucoup rire Yves qui regarde les autres personnes super équipés qui n'attrapent rien – ils se rattraperons – et encore 2 autres. Nous en donnons un à une autre famille qui n'a pas eu la canne heureuse.
Nous nous régalons le soir des filets préparé par le marin qui nous servait de guide (nous en aurons pour 2 jours !!!)
La péninsule nous fait penser à Bank péninsula, paysage de montagne et de mer.
La route jusqu'à Auckland est assez agréable avant l'arrivée par autoroute et grandes avenues.
Auckland
Auckland est une petite grande ville, des building bien regroupés dans le centre ville et de la verdure et l'océan facilement accessibles.
La sky tower, la plus grande tour de l'hémisphère sud est visible de partout.
Nous sillonnons notre quartier – Parnell – fort agréable – avec des maisons victoriennes de grandes qualités.
Nous faisons un tour de la baie et notamment du port de plaisance avec quelques voiliers sympas – avec le bateau qui a gagner l'America's cup.
Dernière soirée à Auckland, les enfants sont surexcité à l'idée d'arriver au chili.Luis nous a envoyé un message, nous sommes attendus.

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